Jour de la Terre: Une nouvelle étude de l’Institut économique de Montréal dénonce le discours catastrophiste de certains groupes écologistes
Montréal, 21 avril 2003 – À l’occasion du Jour de la Terre le 22 avril, l’Institut économique de Montréal (IEDM) rend publique une étude qui prend la contrepartie du discours catastrophiste de certains groupes écologistes.
Rédigée par le directeur de la recherche de l’IEDM, M. Pierre Desrochers, l’étude intitulée Comment la recherche du profit améliore la qualité de l’environnement, démontre notamment, en s’appuyant sur les statistiques officielles, que la qualité de l’air et de l’eau ne cesse de s’améliorer dans les économies industrialisées et que le couvert forestier est en expansion dans une soixantaine de pays.
Selon M. Desrochers, «loin de n’être que des pilleurs de la nature, les êtres humains sont de remarquables créateurs de ressources et cette croissance a généralement des effets bénéfiques.» Il donne en exemple le développement du gaz naturel et de l’hydroélectricité, qui a permis de réduire considérablement la demande pour le charbon et le bois de chauffage, et conséquemment la pression sur les forêts et la pollution dans les villes.
M. Desrochers explique également comment la recherche du profit a presque toujours eu deux conséquences environnementales positives. D’abord, la compétition oblige les entreprises à faire plus et mieux en réduisant leur consommation de ressources. Ensuite, la pollution n’entraîne pas seulement des coûts externes pour traiter les rebuts ou les émanations, elle est aussi une forme de gaspillage qui nuit à la profitabilité des entreprises. Vendre ou réutiliser les rebus dans d’autres processus industriels s’avère beaucoup plus profitable que les jeter dans la nature.
Selon le chercheur, «il a toujours été dans l’intérêt des gestionnaires d’adopter et de développer des techniques plus efficaces, qui sont par le fait même moins polluantes, et de trouver de nouveaux usages rentables pour leurs déchets industriels. Contrairement à ce qu’on croit, ce n’est pas la réglementation mise en place ces dernières années qui a permis d’améliorer l’environnement, mais bien un processus inhérent au capitalisme.»
Le texte complet de l’étude Comment la recherche du profit améliore la qualité de l’environnement est disponible sur le site Web de l’IEDM.
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Pour renseignements supplémentaires : Jasmin Guénette, Adjoint, Publications et Événements à l’IEDM, au (514) 273-0969 ou à jguenette@iedm.org.