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Communiqués de presse

Rencontre des partenaires en éducation – Les droits de scolarité doivent être libéralisés, selon l’Institut économique de Montréal

Montréal, 6 décembre 2010 – Dans le cadre de la prochaine rencontre des partenaires en éducation du 6 décembre qui abordera les questions du financement des universités et de l’accessibilité aux études, l’Institut économique de Montréal (IEDM) propose de permettre aux universités de déterminer elles-mêmes leurs droits de scolarité et de leur laisser la possibilité d’en moduler le montant selon les programmes.

« Il est à souhaiter que les discussions à venir ne se cantonnent pas entre les acteurs favorables à une hausse générale des droits de scolarité et les acteurs qui s’opposent farouchement à tout dégel », a affirmé Michel Kelly-Gagnon, président-directeur général de l’IEDM.

Comme le rappelait l’IEDM dans une note économique publiée en juin dernier, une hausse des droits de scolarité ne réduit pas l’accessibilité aux études supérieures. Malgré des droits de scolarité beaucoup plus bas au Québec, le taux de participation aux études universitaires se situe dans la moyenne canadienne. La Nouvelle-Écosse et l’Ontario ont à la fois des droits de scolarité et un taux de fréquentation universitaire plus élevés.

La solution consistant à laisser les universités libres de fixer leurs droits de scolarité selon la mission qu’elles se donnent permettrait de reconnaître la diversité qui existe dans les établissements québécois et donnerait l’occasion aux étudiants de choisir ce qui leur convient le mieux. C’est le modèle qui prévaut en France où l’éducation à faible coût côtoie les grandes écoles qui proposent des formations de très haut niveau contre des droits de scolarité élevés.

Une telle modulation des droits de scolarité pourrait être combinée à une politique d’aide financière aux études mieux ciblée vers les étudiants qui en ont véritablement besoin.

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L’Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

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Renseignements et demandes d’entrevues :
Ariane Gauthier, coordonnatrice des communications, Institut économique de Montréal
Tél. : 514 273-0969 p. 2231 / Cell. : 514 603-8746 / Courriel : agauthier@iedm.org

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