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Op-eds

Une histoire de syndicat et de syndicalistes

De 2006 à 2008, en ma capacité de président du Conseil du patronat du Québec, j’ai siégé sur le conseil d’administration d’une importante organisation paragouvernementale du Québec. Ce conseil était composé de façon paritaire, c’est-à-dire pour moitié par des membres issus d’organisations syndicales et, pour l’autre moitié, par des membres issus d’organisations dites « patronales ».

En 2006, juste avant l’une des réunions de ce conseil, le leader d’alors de la délégation syndicale, un grand gaillard somme toute assez chaleureux et sympathique, me pris à part dans une petite salle pour me dire, avec un air coquin : « Kelly-Gagnon, à matin, m’a faire un show de boucane, inquiète-toi pas ». Comme de fait, avant que nous ne commencions à traiter du contenu officiel de l’ordre du jour, le syndicaliste fit une longue tirade contre « le capitalisme sauvage », le « néolibéralisme », la « droite » et en faveur des « travailleurs », de la « gauche », de la « justice sociale », et j’en passe.

L’autre membre de son syndicat qui siégeait au conseil en question en avait même ajouté en étant encore plus virulent et en me visant personnellement dans ses attaques verbales. Aux fins de cette histoire, nommons-le « Numéro 2 ».

Après la rencontre, dans le stationnement intérieur du siège social de l’organisme en question, je croise Numéro 2. Il me salue. Je le salue également. Je monte dans mon véhicule et lui, dans le sien. Son véhicule était… un Hummer… Un gros Hummer H2!

Michel Kelly-Gagnon is President and CEO of the Montreal Economic Institute. The views reflected in this column are his own.

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