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Budget du Québec 2006 – L’Institut économique de Montréal inquiet de voir la croissance des dépenses s’accélérer

Montreal, March 23, 2006 – L’Institut économique de Montréal (IEDM) s’étonne que le ministre des Finances du Québec se targue de faire preuve de discipline budgétaire alors que son budget 2006-2007 prévoit une augmentation des dépenses de 3,9%, une croissance presque deux fois plus rapide que l’inflation.

«La croissance des dépenses publiques a été limitée à 2,7% l’an dernier mais semble malheureusement s’accélérer», s’inquiète Norma Kozhaya, économiste à l’IEDM.

Croissance non soutenable en santé

C’est la croissance de 6,3% des dépenses en santé qui est particulièrement préoccupante selon l’IEDM.

«Cette forte croissance porte la part de la santé dans les dépenses de programmes à 43,5%, une proportion qui ne pourra pas continuer d’augmenter année après année», estime Mme Kozhaya.

À cet égard, l’IEDM espère qu’au terme des consultations publiques prévues au cours des prochaines semaines, le ministre de la Santé ouvrira la porte à des sources de financement privé qui feront en sorte de réduire la pression sur les finances de l’État québécois.

Fiscalité des particuliers et des entreprises

L’IEDM note par ailleurs que la réduction d’impôt annoncée pour les particuliers est encore une fois loin du milliard annuel promis par le Parti libéral lors de la dernière campagne électorale.

Selon Mme Kozhaya, la réduction du fardeau fiscal des particuliers aurait dû demeurer la priorité numéro 1 du gouvernement du Québec, plutôt que le remboursement de la dette annoncé dans la budget.

«Réduire la dette n’aura aucun effet dynamique significatif sur l’économie. Au contraire, la réduction des impôts sur le revenu, en particulier des impôts marginaux supérieurs, aurait eu des effets dynamiques très importants et beaucoup plus rapidement.»

Du côté de la fiscalité des entreprises, l’IEDM est heureux que le ministre des Finances poursuive la mise en œuvre de son plan de réduction de la taxe sur le capital, une taxe qui frappe le capital même quand son rendement est nul ou négatif.

L’IEDM espère néanmoins que Québec, à l’instar du gouvernement fédéral, se dotera prochainement d’un plan prévoyant l’élimination complète de cette taxe qui freine l’investissement de même que les possibilités de production et d’emploi qui en découlent.

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Renseignements et demandes d’entrevues: Patrick Leblanc, Directeur des communications, Institut économique de Montréal, Tél. (514) 273-0969 (bureau) / (514) 571-6400 (cellulaire) / Courriel: pleblanc@iedm.org

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