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Une étude de l’Institut économique de Montréal invite le Québec à se mettre à l’heure des partenariats public-privé

Montreal, September 16, 2003 – Avec l’élection à Québec d’un nouveau gouvernement ayant déclaré son intention de procéder à une réingénierie de l’État, l’heure du partenariat public-privé (PPP) pourrait être arrivée. C’est du moins le souhait exprimé dans une nouvelle Note économique de l’Institut économique de Montréal (IEDM) rendue publique aujourd’hui.

Rédigée par Paul Daniel Muller, consultant en affaires publiques et chercheur associé à l’IEDM, l’étude intitulée Des services publics plus efficaces grâce au partenariat public-privé souligne que plusieurs pays de l’OCDE ainsi que quelques provinces canadiennes ont une nette longueur d’avance sur le Québec en matière de PPP. L’auteur invite donc le gouvernement du Québec à profiter de l’expérience acquise ailleurs afin de réduire le coût de ses services et de moderniser ses infrastructures.

Avantages pour les usagers et les contribuables

Si les gouvernements nationaux et régionaux recourent de plus en plus aux partenariats avec l’entreprise privée, c’est que les avantages sont significatifs pour les contribuables ainsi que les usagers des services publics.

Le PPP permet entre autres de transférer vers un partenaire privé certains coûts et risques autrement encourus par l’État. Ainsi c’est le partenaire privé qui assume le coût de l’investissement initial. Les partenariats avec l’entreprise privée deviennent donc une stratégie intéressante pour moderniser les infrastructures sans pour autant alourdir la dette publique. L’État évite également d’assumer les risques liés aux retards dans l’achèvement des travaux et aux dépassements des coûts, deux problèmes courants.

Un vaste éventail de possibilités

La Note économique de l’IEDM énumère les principaux types de services publics qui se prêtent à des PPP. Ces services vont de la construction et la réfection d’infrastructures (autoroutes et ponts, hôpitaux, écoles, centrales de production d’énergie électrique, etc.) aux services publics fondés sur des actifs ou des équipements significatifs (hébergement de longue durée pour personnes âgées, logement social, transport en commun, etc.).

Selon le directeur exécutif de l’IEDM, M. Michel Kelly-Gagnon, «le partenariat public-privé présente des avantages et des inconvénients mais les expériences canadiennes et internationales sont nombreuses et variées et le gouvernement du Québec devrait s’en inspirer pour procéder rapidement à la réingénierie de l’État qu’il a annoncée».

La version intégrale de cette Note économique est disponible gratuitement sur le site Web de l’IEDM.

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Pour renseignements et entrevues : Patrick Leblanc, directeur, événements et communications, IEDM, Tél.: (514) 273-0969 / Cell.: (514) 347-4006 / Courriel: pleblanc@iedm.org

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