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Communiqués de presse

Noël coûte moins cher que dans le bon vieux temps!

Montréal, le 21 décembre 2018 – On a souvent l’impression que la vie coûte de plus en plus cher, mais le portrait change passablement lorsqu’on regarde plutôt notre capacité à se procurer des biens. Ainsi, les biens d’un « panier de Noël » coûtent aujourd’hui à peu près la moitié de ce qu’ils coûtaient en 1984 lorsqu’on mesure leur coût en temps de travail, montre une publication lancée aujourd’hui par l’IEDM.

« Par exemple, pour se payer un téléviseur couleur 20 pouces à tube cathodique, un salarié devait travailler 49 heures en 1984, soit plus d’une semaine de travail. En 2018, un travailleur peut s’acheter une télé couleur 20 pouces à écran plat en passant neuf heures au bureau ou à l’usine, soit à peine plus d’une journée de travail », illustre David Descôteaux, analyste en politiques publiques à l’IEDM et auteur de la publication.

L’auteur donne également l’exemple d’un téléphone sans fil pour la maison, qui nécessitait presque dix heures de travail en 1984 et pour lequel, en 2018, un salarié ne doit travailler que deux heures et quart pour acquérir le même produit, dont les capacités sont pourtant supérieures.

« Même des biens de consommation qui n’ont pas de composante technologique importante représentent des aubaines aujourd’hui, quoique les écarts soient parfois moins spectaculaires. Par exemple, le temps de travail nécessaire pour se procurer une scie circulaire (4,5 heures en 1984 contre 2,5 heures en 2018) ou un fer à repasser (3,5 heures en 1984 contre 2 heures en 2018) a aussi diminué », ajoute l’auteur.

En reconstituant un panier de biens que l’on pourrait retrouver sous le sapin de Noël d’une famille, on constate que les biens dans le panier de 2018 coûtent environ moitié moins (-47 %) que ceux de 1984, lorsqu’on mesure ce coût en heures de travail (voir le tableau ci-dessous).

« Les investissements des entreprises et l’innovation technologique ont permis d’augmenter la productivité tant des machines que celle des travailleurs. La croissance des connaissances et des compétences que les travailleurs ont acquises par l’éducation a haussé la valeur du travail et, par effet d’entraînement, le salaire moyen », explique l’auteur.

« On a souvent l’impression que le salarié moyen peine à joindre les deux bouts, et c’est vrai à certains égards; le prix de l’immobilier, par exemple, peut représenter un défi dans certaines villes. Il reste qu’à bien d’autres égards, grâce à un environnement économique favorable aux échanges commerciaux et à l’investissement, ce travailleur n’a jamais été aussi riche », conclut David Descôteaux.

Tableau 1

Le Point intitulé « Noël coûte moins cher qu’auparavant » est signé par David Descôteaux, rédacteur et analyste en politiques publiques à l’IEDM. Cette publication est disponible sur notre site.

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L’IEDM est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications et ses interventions, l’IEDM alimente le débat sur les politiques publiques au Québec et à travers le Canada en proposant des réformes fondées sur les principes de l’économie de marché et de l’entrepreneuriat.

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Demandes d’entrevues : Pascale Déry, Vice-présidente, Communications et développement, IEDM. Tél. : 514-273-0969 p. 2233 / Cell. 514-502-6757 / courriel : pdery@iedm.org

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