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Communiqués de presse

Succursale de la SAQ dans un supermarché: le gouvernement Couillard doit privilégier la libéralisation

Montréal, le 22 août 2017 – Alors que l’on apprend aujourd’hui qu’une succursale de la SAQ ouvrira bientôt ses portes dans un supermarché, l’IEDM rappelle que la meilleure façon d’améliorer le choix et la qualité du service fourni au consommateur est de libéraliser le marché des vins et spiritueux. L’IEDM invite donc le gouvernement à aller de l’avant avec la libéralisation. Rappelons qu’une forte majorité de Québécois appuient cette idée et qu’ouvrir le marché à la concurrence comporterait plusieurs avantages :

  • Cela favoriserait l’entrepreneuriat au Québec, en permettant à des petits commerçants, comme des cavistes et des détaillants en alimentation, de vendre librement des vins de toute sorte sans avoir à passer par la SAQ ni payer la majoration qui y est associée.
  • Le choix de produits disponibles augmenterait pour les consommateurs, ainsi que l’accès à ces produits, notamment pour les gens habitant en région. De plus, le prix de certains produits diminuerait vraisemblablement.
  • La population est largement en faveur de la libéralisation, comme le montrait de façon claire, forte et sans équivoque un sondage Léger réalisé en avril dernier.
  • Notamment, 71 % des Québécois se disent d’accord pour que des commerçants indépendants puissent importer librement les vins et les vendre directement aux consommateurs, et 84 % se disent d’accord pour que les Québécois aient le droit d’acheter du vin au Canada, ou ailleurs, sans passer par la SAQ.
  • Le même sondage précisait que l’électorat du PLQ est favorable à 75 % et à 89 % avec ces affirmations, respectivement. Il serait donc électoralement payant pour le parti au pouvoir de libéraliser le marché.

« Le gouvernement a, de plus, tous les outils fiscaux à sa disposition pour pallier une éventuelle baisse des revenus de la SAQ que pourrait entraîner cette libéralisation. Et ce, même s’il est loin d’être acquis que la libéralisation entraînerait forcément une baisse de revenus », ajoute Michel Kelly-Gagnon, président et directeur général de l’IEDM.

« Le gouvernement en place n’a plus aucune excuse pour ne pas agir maintenant. La fin du monopole de la vente de vin au Québec est non seulement souhaitée par les Québécoises et Québécois, elle est souhaitable sur le plan économique. Le gouvernement doit saisir cette occasion et faire preuve de leadership dans ce dossier », conclut M. Kelly-Gagnon.

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L’IEDM est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et partout au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

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Demandes d’entrevues : Karl-Javid Lalonde-Dhanji, analyste et coordonnateur, département des interventions liées à l’actualité. Tel : 514-273-0969 p.2224 / Cell. : 514-824-8948 / courriel : klalonde@iedm.org

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