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Communiqués de presse

Étude Institut Fraser/IEDM : les dépenses du gouvernement Couillard sont sous contrôle, mais le fardeau fiscal reste excessif

Montréal, le 4 février 2016 – Un classement comparant la performance fiscale et budgétaire relative des premiers ministres provinciaux place l’actuel gouvernement du Québec au deuxième rang parmi ses pairs.

Réalisé par l’Institut Fraser, ce classement, mesure à la fois les dépenses publiques, les impôts des sociétés et des particuliers ainsi que les déficits et la dette. Avec un score global de 78,2 sur 100, le gouvernement dirigé par Philippe Couillard arrive tout juste derrière celui de Christy Clark en Colombie-Britannique (78,5) et loin devant les gouvernements d’Ontario et d’Alberta (respectivement 61,4 et 53,8).

C’est sur le plan des dépenses publiques que le Québec obtient son meilleur score, en étant la seule province avec la Nouvelle-Écosse à avoir augmenté ses dépenses moins vite que l’économie ou que l’inflation et la croissance démographique combinées. Le poids relatif de l’État dans l’économie a ainsi diminué au Québec en 2014-2015.

Toutefois, le Québec fait beaucoup moins bonne figure au chapitre de l’imposition des revenus. Il se classe au septième rang dans cette catégorie. « Même s’il n’a pas connu de hausse des taux d’imposition des particuliers aux taux examinés dans l’étude depuis l’élection du gouvernement Couillard, le Québec pâtit à cause de son niveau d’imposition déjà extrêmement élevé », explique Youri Chassin, directeur de la recherche à l’IEDM.

Par exemple, le Québec a le taux marginal d’imposition le plus élevé parmi les dix provinces à 50 000 $ de revenu et le deuxième plus élevé à 150 000 $.

L’Institut de la statistique du Québec nous rappelait récemment que le revenu disponible des Québécois est le plus bas de toutes les provinces et croît faiblement. Cette situation empêche de nombreuses familles d’améliorer leur sort.

Enfin, le gouvernement Couillard obtient encore une fois une position enviable dans la catégorie des déficits et de la dette, soit le troisième rang. Le Québec et la Saskatchewan sont les deux seules provinces à avoir réduit le poids de leur dette nette en pourcentage du PIB.

« La situation des finances publiques s’est améliorée au Québec si on la compare à celle des autres provinces. Le gouvernement actuel a repris le contrôle des dépenses et mis un frein à l’endettement croissant. Mais beaucoup de chemin reste à faire avant de rejoindre la moyenne canadienne, et encore plus avant d’atteindre une situation qui serait plus favorable à la croissance », dit Youri Chassin.

Le Point intitulé « Performance fiscale et budgétaire : le Québec parmi les provinces qui s’améliorent le plus » est signé par Youri Chassin, économiste et directeur de la recherche à l’IEDM, et a été rédigé avec la collaboration de l’Institut Fraser à partir des données contenues dans « Measuring the Fiscal Performance of Canada’s Premiers », qui est publié simultanément. L’IEDM est toutefois seul responsable du contenu de la présente publication, qui est disponible sur notre site.

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L’IEDM est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et partout au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

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Demandes d’entrevues : Mariam Diaby, directrice des communications, Institut économique de Montréal / Tél. : 514-273-0969 p. 2231 / Cell. : 514-668-3063 / Courriel : mdiaby@iedm.org

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