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Communiqués de presse

Montréal plus compétitive grâce à ses banlieues selon une étude de l’Institut économique de Montréal

Montréal, 20 juin 2006 – Une étude rendue publique aujourd’hui montre que la position concurrentielle de la région de Montréal s’améliore par rapport à d’autres centres urbains.

«La supériorité des politiques d’aménagement du territoire de Montréal et de ses infrastructures de transport lui donne un nouvel avantage par rapport à ses concurrents qui ont pris un mauvais tournant», affirme Wendell Cox, directeur de Demographia et auteur de l’étude préparée pour l’Institut économique de Montréal (IEDM).

Selon cet expert américain en questions urbaines, la région de Montréal – contrairement à des villes comme Toronto ou Vancouver – peut se féliciter de ne pas avoir adopté des mesures anti-banlieues (limites à la croissance de l’agglomération urbaine, obstacles à la construction d’autoroutes) qui contribuent à détruire l’accessibilité au logement et à restreindre la mobilité des citoyens.

Un meilleur accès au logement

Avec un «multiplicateur médian» (prix médian des maisons divisé par le revenu médian des ménages) relativement stable de 3,5 – contre 4,4 à Toronto et 6,6 à Vancouver –, Montréal se classe en bonne position en ce qui concerne l’accessibilité de son logement.

Selon Wendell Cox, l’une des causes de cette situation avantageuse est que la région de Montréal n’a pas mis en place de mesures indûment restrictives d’aménagement du territoire qui, en créant une rareté artificielle de terrains propices au développement résidentiel et commercial, auraient fait grimper le prix des maisons par rapport aux revenus.

«Puisque le logement est généralement le premier poste de dépense des ménages, le marché immobilier relativement abordable de Montréal rend la métropole québécoise de plus en plus attrayante pour les entreprises ou les ménages qui souhaitent devenir propriétaires de leur résidence», poursuit M. Cox.

Transport: d’abord de bonnes routes

Avec la plus haute densité autoroutière parmi les régions urbaines de plus d’un million d’habitants au Canada et aux États-Unis, Montréal possède déjà des infrastructures de transport hautement concurrentielles.

Wendell Cox estime néanmoins que d’autres aménagements routiers s’imposent pour améliorer la mobilité inter-rives et offrir une solution de rechange au boulevard Métropolitain. À cet égard, il voit d’un bon œil les plans de parachèvement de l’autoroute 30 et du pont de l’autoroute 25, de même que la recommandation faite en 2003 par la Commission Nicolet de construire un nouveau pont vers la Rive-Sud.

Pour ce qui est du transport en commun, le chercheur invite les décideurs à faire preuve de réalisme.

«Le transport en commun n’a pratiquement aucune chance de réduire l’utilisation de l’automobile ou d’attirer une part substantielle de la demande de transport pour la grande majorité des déplacements qui ne débutent ni ne se terminent dans le centre-ville de Montréal. Aucune région urbaine importante des pays développés n’a réussi à réduire la part de marché de l’automobile de plus de 2% au cours des dernières décennies.»

Il recommande que de nouveaux investissements en transport en commun soient entrepris seulement là où ils réduiront les délais de déplacement à un coût moindre pour le gouvernement que les solutions de rechange.

Consultant indépendant, Wendell Cox a notamment oeuvré auprès du United States Department of Transportation. Il a présidé l’American Public Transit Association Planning and Policy Committee et a été membre de la Los Angeles County Transportation Commission et de l’Amtrak Reform Council. Intitulée Transport et logement à Montréal – Comment le développement de la banlieue rend la métropole plus compétitive, son étude est disponible sur le site de l’Institut.

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Renseignements et demandes d’entrevues: Patrick Leblanc, Directeur des communications, Institut économique de Montréal, Tél.: 514-273-0969 (bureau) / 514-571-6400 (cellulaire) / Courriel: pleblanc@iedm.org

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