fbpx

Communiqués de presse

Jour de la terre – Profits et Développement durable vont de pair selon l’Institut économique de Montréal

Montréal, 22 avril 2005 – La nature se porte mieux lorsque le secteur privé se consacre à la poursuite du profit conclut une étude sur le recyclage des déchets industriels publiée aujourd’hui par l’Institut économique de Montréal à l’occasion du Jour de la Terre.

Contrairement à l’idée répandue selon laquelle la recherche du profit incite les industries à polluer, l’auteur du document, le professeur Pierre Desrochers, montre plutôt qu’il a toujours été dans l’intérêt des entreprises de développer de nouveaux usages pour leurs déchets plutôt que de les rejeter à perte dans la nature.

«Loin d’être rentable, explique M. Desrochers, la pollution est une forme de gaspillage qui nuit habituellement à la profitabilité des entreprises. Il est donc profitable de la diminuer le plus possible et de la transformer en une nouvelle ressource.»

La valorisation des déchets industriels ne date pas d’hier et n’a pas attendu la réglementation environnementale des gouvernements pour se développer. L’étude de l’Institut économique de Montréal recense d’ailleurs plusieurs ouvrages ignorés par les chercheurs contemporains qui décrivent en détails des processus de recyclage industriel datant du milieu du 19e et du début du 20e siècle.

Le cas du bois au Québec

Des cas d’entreprises québécoises oeuvrant dans le domaine des produits dérivés du bois illustrent l’imagination dont font preuve les entreprises pour améliorer à la fois leurs performances économiques et environnementales.

En Mauricie, des résidus de scierie qui étaient autrefois enfouis ou brûlés en pure perte sont venus remplacer les billes de bois dans la fabrication de la pâte chimique à l’usine d’Abitibi Consolidated située à Grand-Mère.

Une PME de la région Chaudière-Appalaches, Maibec, recycle elle-même ou vend tous ses résidus de bois à des fabricants de panneaux, à des usines de papier ou à des producteurs d’énergie.

Appel aux environnementalistes

De nombreux groupes d’environnementalistes prônent une réduction de l’activité économique ou militent sans relâche pour de nouvelles réglementations gouvernementales afin de réduire la pollution. M. Desrochers les invite à réaliser que l’existence d’un déchet industriel n’est souvent qu’une phase transitoire dans l’attente de la mise au point d’une technique d’exploitation profitable qui verra le jour si les entreprises demeurent libres d’innover.

Intitulé Concilier profits et environnement: le recyclage des déchets industriels dans une économie de marché, ce cahier de recherche est disponible sur le site de l’IEDM. Son auteur, Pierre Desrochers, est professeur au département de géographie de l’Université de Toronto à Mississauga et chercheur associé à l’IEDM.

– 30 –

Renseignements et demandes d’entrevues: Patrick Leblanc, Directeur des communications, Institut économique de Montréal, Tél.: (514) 273-0969 / Courriel: pleblanc@iedm.org

Back to top