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Op-eds

Les riches et la langue française

Une question : quand vous accomplissez un travail apprécié par votre employeur ou par des clients, et que ces derniers vous donnent de l’argent en retour, parce qu’ils sont satisfaits, considérez-vous que :

A) vous méritez cette part de la « richesse mondiale » car vous avez vous-même créé cette valeur pour autrui (et dans le cas d’une entreprise, vous créez en plus des emplois pour les gens autour de vous)?

B) vous PRENEZ, ACCAPAREZ, CONTRÔLEZ cette part de la « richesse mondiale »?

À lire les médias, la réponse est généralement B.

Presque chaque fois que l’on parle d’inégalités de richesse, on utilise des mots « chargés » idéologiquement, qui laissent entendre aux lecteurs que les riches le sont simplement parce qu’ils sont capables de mettre leurs grosses pattes sur une tarte mondiale qui serait apparue là, comme par hasard.

Bien qu’il y ait des exceptions, et des gens qui s’enrichissent de façon illégale ou peu exemplaire –  qu’ils travaillent pour l’État ou dans le privé –, on oublie trop souvent qu’une large part de la richesse « accaparée » ou « contrôlée » est d’abord MÉRITÉE. Et surtout, CRÉÉE par ces mêmes personnes.

D’ailleurs, on pourrait utiliser autant d’hyperboles pour affirmer, par exemple, que les riches « se font voler une part disproportionnée de leurs revenus par la société pour faire vivre le gouvernement ». Mais demeurons posés, et disons simplement qu’ils en payent beaucoup. Justement parce qu’ils créent, et gagnent, une grande part de la richesse.

Michel Kelly-Gagnon is President and CEO of the Montreal Economic Institute. The views reflected in this column are his own.

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